Que les mots sont précieux…tout le monde le sait et pourtant il n’est pas rare de les voir réduire la réalité à un essentiel conformiste…
Quand ils sont une invitation à créer un renouveau, ils s’aventurent sur un chemin qui inquiète…
Alors on les oblige à rester sagement dans le champ bien connu de ce qui ne dérange rien… on dira d’eux qu’ils sont inutiles au pire et décoratifs au mieux…
Mais vivre en poète c’est aller au delà des mots à la rencontre des maux, c’est mettre en musique la réalité toute crue… la faire sonner au delà du langage… lui redonner tout son éclat en la libérant du carcan dans lequel on la croit enfermée…
Car la Vie toute crue, toute nue, est toujours là sous nos yeux… qu’ils soient ouverts ou fermés… qu’on le veuille ou non…
Toute nue comme l’image dans mon rêve de cette femme que je saisissais en plongeant vêtue de mon manteau de fourrure noire, ma main gantée de velours, dans l’eau de cette piscine…
Il y avait tant de désir dans ce geste, tant de spontanéité, tant d’audace.
Un constat aussi que plonger vêtue d’un manteau rend la remontée plus sportive… une invitation à remonter de ces eaux claires débarrassée du poids de ce manteau devenu trop lourd à porter…
Et cette vidéo partagée par une amie analyste découverte à mon réveil qui hurle l’urgence et la nécessité de vivre en poète pour sortir notre société de son aveuglement et l’ouvrir à la réalité telle qu’elle est vraiment, avide de voir émerger l’humanité cachée dans son terreau… parce que le printemps est là !
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