« Comme dans un rêve…
Lin s’est offert à nous…
Portés par le désir de découvrir les trésors du passé, nous voilà gravissant la colline au milieu d’un chemin de pierres … où âne encore somnolant et coq nous ouvraient la route… et si le portail de ce site archéologique avait été ouvert… peut être nous serions nous contentés d’admirer les mosaïques anciennes que le guide nous recommandait !
Mais la chance était au rendez vous et nous l’ignorions…
car déçus de voir porte close nous avons longé la clôture…
et cette mésaventure toute relative nous a amenés au sommet du cap qui dominait l’un des 3 plus anciens lacs du monde…
et là… s’est offert à nous la vue la plus bucolique et poétique de notre séjour…
A notre gauche nous pouvions admirer les pontons qui débordaient sur le lac et offraient une vue privilégiée sur cette immensité bleue… d’où les pêcheurs prenaient leurs modestes embarcations pour aller retirer de l’eau la mane tant attendue…
Et sur notre droite, la côte n’était que terres cultivées en de petits potagers offrant au pêcheur l’occasion d’arrimer pour récolter aussi ce que la terre avait à lui offrir…
Superbe et intemporelle abondance à portée de main…
Rachel SARAGA »
Voilà une scène rapportée d’un voyage en Albanie où la lecture symbolique permet de se nourrir pleinement du cadre magnifique offert par ces paysages…
Nul doute que ce point de vue dominant le bien nommé village Lin avait vocation à remplir mon cœur de gratitude 😊
Mais les détails du récit sont aussi riches que profonds 🧐
Alors laissez moi vous guider sur le chemin de cette langue symbolique…
Petit pas après petit pas…
« Portés par le désir de découvrir les trésors du passé, nous voilà gravissant la colline au milieu d’un chemin de pierres … »
Quête universelle de celui qui veut comprendre de ses aînés… chemin parsemé de pierres… comme autant de petits obstacles à passer…
« où âne encore somnolant et coq nous ouvraient la route… »
Et où persévérance et chant du matin sont au rendez-vous…
« et si le portail de ce site archéologique avait été ouvert… peut être nous serions nous contentés d’admirer les mosaïques anciennes que le guide nous recommandait ! »
… pour nous amener à ne pas nous décourager devant porte close mais à persévérer pour dépasser les simples reliques du passé et nous concentrer sur l’instant comme le chant du coq qui inlassablement annonce le jour nouveau…
« Mais la chance était au rendez vous et nous l’ignorions…
car déçus de voir porte close nous avons longé la clôture…
et cette mésaventure toute relative nous a amenés au sommet du cap qui dominait l’un des 3 plus anciens lacs du monde… »
Quelle belle récompense que celle de découvrir depuis ce promontoire l’un des plus anciens lac du monde, le lac d’Ohrid vieux de 4 millions d’années !
Instant méditatif suspendu… nous étions sans le savoir guidés devant l’un des cœurs palpitants de notre monde… témoin silencieux de l’histoire et complice de tous ses secrets…
« et là… s’est offert à nous la vue la plus bucolique et poétique de notre séjour… »
Saisissement… un coup de foudre pour cette nature préservée… humilité devant l’immensité… gratitude pour ce cadeau du matin…
« A notre gauche nous pouvions admirer les pontons qui débordaient sur le lac et offraient une vue privilégiée sur cette immensité bleue… d’où les pêcheurs prenaient leurs modestes embarcations pour aller retirer de l’eau la mane tant attendue… »
Biblique… sacrée…
« Et sur notre droite, la côte n’était que terres cultivées en de petits potagers offrant au pêcheur l’occasion d’arrimer pour récolter aussi ce que la terre avait à lui offrir… »
De la mer à la terre… le chemin de toute croisade… celle des rêves n’y échappe pas…
Comme Lin me l’enseigne… l’homme devra accueillir la mane de la nuit… pour ensuite rejoindre la terre et la cultiver…
« Superbe et intemporelle abondance à portée de main… »
À vous de jouer, notez vos rêves, et permettez à la Vie de vous enseigner le chemin…
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