✍🏼 Journal d’un analyste - écrivain :
Un Conte pas comme les autres Chapitre 5
« 🎇 La nuit avait été agitée et contrastait avec la douceur de la soirée. Sans doute le stress d’emboîter le pas des jeunes années. Remonter le temps n’est peut être pas si agréable finalement !
🎒Il prit un petit sac à dos, de l’eau fraîche, et deux parts du gâteau. Il s’agissait en effet de trouver quelqu’un de précieux avec qui le partager.
Le soleil n’était pas encore levé mais la nuit laissait doucement la place au jour. D’un pas feutré, il sortit de la maison et s’avança jusqu’à l’aurée du bois.
Le sentier frémissait comme si les gouttelettes de rosée en tombant des feuilles se glissaient en un ruisselet sous ses pas.
🥀 Le silence était enveloppant, l’odeur de la terre humide formait comme un fumet délicat.
D’instinct il décida de suivre la pente douce pour tenter de retrouver le chemin de la source.
La forêt avait repris ses droits et le sentier interdit n’était plus visible.
Lentement, très lentement il avançait d’un rocher à l’autre, d’un bosquet à l’autre, et il écoutait religieusement la forêt s’éveiller.
🕊️Avec la chaleur des premiers rayons du soleil, les oiseaux commencèrent leur chant ; quelques papillons semblaient chercher eux aussi leur route de leur vol saccadé !
🌿 L’odeur de la mousse se mêlait à celle de la terre humide ; comme un tapis moelleux elle offrait la douceur d’un moment feutré d’intimité.
L’écorce des arbres froide et rugueuse permettait un appui solide alors que la direction se dessinait au rythme des souvenirs qui revenaient.
Il en était sûr désormais, cette souche marquait le virage à gauche vers la bassine tant redoutée !
Alors que quelques pas le séparaient encore de ce lieu mythique, son cœur se mit à battre à tout rompre ! Il ralentit pour reprendre son souffle. Quelques respirations profondes et le voilà reparti. Tout était resté inchangé ; l’odeur, les couleurs, le chant des oiseaux redoublaient à son approche comme pour annoncer son arrivée.
🪨 Et là, caché derrière un bosquet, le rocher monumental lui tournait le dos. Adossé ainsi il ne semblait pas si grand mais sa base reposait quelques mètres plus bas et offrait depuis cette hauteur une vue dégagée sur la cime des arbres qui lui faisaient face... la lumière semblait plonger depuis le ciel en une pluie étincelante au cœur de la bassine d’où l’eau formait des bouillons cristallins... les oiseaux ne chantaient plus... ils écoutaient l’eau retrouver les étincelles de lumière en une danse tourbillonnante !
🛝 Il prit un temps avant de descendre et délicatement il se laissa glisser le long de la roche lisse jusque sur les bords de la bassine... il y avait là comme un bras creusé par le temps qui attendait l’audacieux au cœur d’enfant capable de se laisser guider.
À peine arrivé, les oiseaux reprirent de plus belle et des broussailles sortit la plus mystérieuse d’entre toutes ... elle lui sourit tendrement et regroupant tout son courage il lui dit : Te revoilà ! … »
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