✍🏼Journal d’une analyste - écrivain :
Un conte pas comme les autres… suite chapitre 2 et chapitre 3…
« … Il était doux de retrouver de temps à autres cette part d’innocence.
Lui l’avait ressentie au réveil dans ce regard partagé qui l’avait plongé un instant dans l’insouciance de la Vie.
🤔Qu’est-elle devenue ? Et si elle s’était avancée pour qu’on la suive ? Cette question prit alors une tournure toute nouvelle.
De légère, elle devint insistante…obsédante…
🏡Il sortit un moment sur le perron.
Il observa que le Soleil était haut maintenant.
Plongé dans ses pensées, les yeux vers le ciel, il écoutait le cliquetis du givre posé sur les feuilles des oliviers qui fondait sous la chaleur des rayons d’hiver…
🎶Cette musique délicate le sortit de ses pensées et au moment de tourner les talons il jeta un œil vers le bois…
🦌Un halo de lumière éclairait son orée, là précisément où se tenait la biche un peu plus tôt …
D’une voix vive, il lança alors : Et si on partait en balade avant le déjeuner ?
Chacun s’affairait sans prendre la peine de répondre à sa proposition !
Et bien, soit ! Il ira donc seul sur les pas de la belle au regard tendre…
Le voyant se préparer, le grand-père lui lança : N’oublie pas l’heure du déjeuner ! et couvre-toi bien car il fait froid dehors !
🐉L’air était doux et l’idée de plonger dans le bois interdit donnait curieusement une intensité particulière à cette sortie !
👩🦳Depuis sa rencontre avec la muse de son adolescence, il ne s’était plus aventuré dans cette partie du domaine.
Et si la biche revenait pour le guider vers elle ?...
Troisième chapitre :
🌳Le chemin était comme tracé au milieu des branches aux senteurs multiples.
L’air était plus frais et une lumière douce devançait chaque pas.
Quelques feuilles séchées couvraient le sol comme un matelas boisé et poussaient à ralentir.
🪧Un panneau indiquait : Route du centre.
Un peu plus bas une porte monumentale aux formes de style Gaudí se dressait ... légèrement entrouverte... comme une invitation à pénétrer...
😇Là un homme attendait paisiblement. Il était d’une beauté solaire et portait un nom mystérieux.
Il disait s’appeler Docteur PEC. Il n’avait pour soigner qu’un seul traitement qui avait fait sa renommée.
Il consistait comme Amma le fait, à prendre les courageux pèlerins dans ses bras.
En une seconde il savait alors décrypter les secrets les plus enfouis et délicatement il posait le diagnostic et prescrivait son traitement.
🌹En vérité je crois qu’il savait que tout le monde venait le voir au moment où le besoin se faisait sentir. Et c’était toujours le même... celui de trouver le courage de vivre... C’était là le premier pas de la guérison de ce mal invisible...
🧑⚕️Après cette première rencontre, il organisa une autre visite puis encore une autre...
À chaque fois le traitement était le même... quelques secondes dans ses bras suffisaient.
Et puis vint la dernière visite, celle à laquelle Docteur PEC annonça que le traitement était terminé. »
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